A PROPOS
Le jujitsu traditionnel self-défense et la lutte/catch ont été créés au sein du Temple 6 Masano, avec une seule devise. L’encadrer et intégration de la jeunesse Bruxellois en particulier et des autres régions en générale.
Par définition JU-JITSU signifie : Art, technique de la souplesse. Son objectif est le développement personnel (canaliser les bonnes et mauvaises énergies) notamment la maitrise de soi (Self Défense) et également à combattre le stress quotidien en toutes situations.
A savoir que le JU-JITSU est l’art martial ancestral la plus ancienne connu depuis peu, probablement avec l’origine de la classe des samouraïs datée +/- de l’an 792. En tant que art martial de guerriers, de ce fait il n’existait pas de compétions pour ce style. Il regroupe des techniques de combat (Projection : nage waza ; techniques de maîtrise : katame waza ; clef articulaire : kansetsu waza ; étranglement : shime waza ; percussion : atemi waza ; travail au sol : ne waza) qui furent développées par les samouraïs durant l’époque féodale. Ces techniques mortelles étaient enseignées et étudiées par les samouraïs et aux bushis afin de se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d’un duel ou sur le champ de bataille.
Mais actuellement les instances internationales ont voulu vulgariser et de promouvoir ce style de manière plus ludique avec des compétitions internationales de ju-jitsu moderne (IFJJ).

MÉTHODOLOGIE
Les leçons se combinaient de la pédagogie, à l’éducation, à l’encadrement et à l’intégration positive des athlètes à la société.
C’est vrai qu’il y a beaucoup d’autres clubs sportifs qui enseignent les même pratiques mais la différence avec le B.Y.W.S c’est que les entraîneurs Shaolin et Dany Lopez emploi une manière assez spécifique de donner leurs cours.

LE PASSAGE DES DANS
Le passage des grades est sanctionné par un examen qui demande la maîtrise du mouvement et aussi de la déontologie de l’art pratiqué. Les années ne comptent pas comme ça se passe ailleurs. A la BYWS Temple 6 Masano, celui qui passe en grade supérieur est celui qui reste dans la déontologie et l’éthique du sport:
- Connaissance de la matière
- La maîtrise
- L’humilité de s’accepter ce qu’on est
- Le respect de son supérieur
- Le respect de l’Etat
Seules les personnes qui peuvent obtenir en art martial Ju-Jitsu leur Sandan (3e dan) dans un jury de la Fédération Nationale ou Internationale de ladite discipline, ont l’honneur d’être appelées maîtres. Et pour être entraîneur de lutte ou de catch il faut avoir un diplôme d’entraîneur et de champion. Pour toutes personnes qui viennent d’ailleurs, juste une attestions reconnue par une fédération activement connue est nécessaire pour le passage de grade
« Dan » 段 signifie que vous avez fait une démarche d’apprentissage, ainsi qu’une volonté de travailler sur votre égo. On pourrait traduire ce mot par « une marche d’un escalier » ou « un barreau d’une échelle ».
Selon les niveaux, les grades ne s’attribuent pas toujours en fonction des prouesses physiques, mais en fonction des progrès effectués par rapport au point de départ et surtout par rapport à la maturité correspondant au grade sollicité.
Nous ne sommes pas tous égaux en capacités physiques. L’attribution d’un grade est un suivi régulier de l’évolution d’un pratiquant, dans son adaptation face aux obstacles, dans sa détermination et dans sa ténacité sur le long terme.
Chaque « apprenant » est différent et il faut en tenir compte ; malgré tout, il y a des programmes progressifs avec des difficultés et des détails de complexités croissants.
On ne devient pas « plus fort » avec un grade supérieur, mais on se situe sur un plan. On voit quel chemin on a parcouru et dans quelle direction aller.
Il y a une notion philosophique et un intérêt grandissant à mieux se connaître.
L’étudiant doit regarder à l’intérieur de lui-même.
L’étudiant ne doit pas être inquiet à propos de son grade, il doit faire confiance au « senseï » qui s’occupe de ça.
Le grade ne représente pas un rang, mais un niveau, une aptitude, une compétence dans le domaine des arts martiaux. La responsabilité d’un « yudansha », détenteur de grades « dan », est de promouvoir et d’encourager la pratique de sa discipline, et de respecter les autres pratiquants des autres arts martiaux.
1er Dan (Shodan 初段) «Kenshuin» Étudiant
Le terme « shodan » est également utilisé dans les arts culturels tels que les arrangements floraux (ikebana); calligraphie (shodō); et cérémonie du thé (sadō).
Le « shodan » commence vraiment ; il a les capacités de base afin de reproduire la gestuelle et les formes nécessaires à la pratique. On peut aussi dire que le « shodan » est arrivée en haut d’un col et qu’il découvre la beauté et l’immensité de la montagne. Il a donc une autre conception du « shodan » que lorsqu’il le convoitait.
Le « Kenshuin » est un étudiant qui entreprend des études approfondies avec les bases qu’il a acquises durant les quatre dernières années. Le temps de pratique entre le grade précédent et le 1er dan est d’au moins 18 mois.
Dans le temps ce niveau correspond environ à la 4ème Saison de pratique, soit 700 h. de pratique régulière. Matérialisation par 1 barrette sur la ceinture noire.

2ème Dan (Nidan 弐 段) «Shidoin»
L’étudiant(e) est admis pour des études avancées. Son orientation va souvent dans le sens de l’efficacité. Il est plus rapide dans son exécution mais il se rend compte du chemin qu’il lui reste à parcourir. Généralement, et en fonction de chaque individu, il est aussi dur avec les autres qu’avec lui-même.
Le niveau de conscience augmente un peu, il doit pouvoir analyser ce qu’il ressent. 1 an après avoir obtenu ce grade, le pratiquant est capable de faire le point sur sa destinée dans les arts martiaux ; choix de continuer ou d’arrêter.
Dans le temps ce niveau correspond à la 6ème Saison de pratique, soit 1100 h de pratique régulière
Temps de pratique minimum entre le 1er dan et le 2ème dan est de 2 ans.
Matérialisation par 2 barrettes sur la ceinture noire.

3ème Dan (Sandan 参段) «Sempaï» (ancien) ou Sensei
En orient, on dit que le postulant est devenu « disciple », il s’oriente avec le cœur et ne l’exprime pas par des mots, mais par son attitude.
Le « sempaï » sait qu’il s’engage sur du long terme et il ne cesse de chercher.
Le « sandan » a décidé de sa direction ; la relation avec le maître de l’école est libre de tout passif, donc plus intense et plus pure.
Il se sent bien dans sa discipline et sait comment travailler les détails pour progresser, ce qui peut parfois le conduire à une surestimation de lui-même. Pourtant le niveau de conscience et le niveau philosophique commencent à être intéressant, parfois, supérieurs à la moyenne. Le « Sandan » est capable d’exécuter mais surtout de subir une grande variété de techniques. C’est l’assistant idéal.
Temps de pratique entre le 2ème dan et le 3éme dan : environ 3 ans.
Matérialisation par 3 barrettes sur la ceinture noire.

4ème Dan (Yondan 四段) «Renshi» Expert Age min 27ans
C’est le niveau où il est question de perfection technique et mentale à partir desquels l’initiation à la vraie maîtrise peut commencer.
Le «disciple» devient expert. Son potentiel technique est irréprochable, il peut être très efficace s’il le veut. Il a conscience qu’il est à la fois très fort et très faible. La vulnérabilité de l’être humain dans tous les domaines le préoccupe énormément.
Ses capacités techniques, peut parfois, le mener à une légère surestimation de lui-même.
A ce niveau, lorsque le «Yondan» voit une ouverture, il ne la rate pas.
La maturité doit être là. A l’itbf, il est impossible d’obtenir ce grade sans maturité dans la compréhension de la tradition.
Temps de pratique entre le 3ème dan et le 4éme dan est de au moins 4 ans.
Matérialisation par 4 barrettes sur la ceinture noire, ou ceinture rouge et noir.


5ème Dan (Godan 伍 段) «Kyoshi» Expert qualifié Age min 35ans
C’est un expert confirmé sur les plans physique et moral. Il a déjà subi toutes les étapes précitées. On pourrait dire qu’il a été forgé, Il a donc une méthode de réflexion et de compréhension qui est différente de la moyenne des gens. Il doit pouvoir faire l’analyse nécessaire à comprendre les gens qu’il veut aider. S’il ne l’a pas déjà fait, il doit écrire une thèse sur sa pratique et il a une connaissance assez poussée en anatomie. Enseigner les arts martiaux sans connaître l’anatomie, c’est conduire une voiture sans frein. Il a exploité le maximum de son potentiel physique. Sur le plan technique, il s’intéresse plus au fond qu’à la forme. D’une manière ou d’une autre, il enseigne autour de lui.
En tout cas, il est de bonne volonté et il s’est beaucoup impliqué dans son école.
Temps entre le 4ème dan et le 5ème dan est d’au moins 5 ans.
Matérialisation par 5 barrettes sur la ceinture noire ou ceinture rouge et noir.


6ème Dan (Lokudan 六 段) «Shihan» (modèle) Maître
On pourrait dire qu’il a tous les éléments pour être un véritable être humain. C’est-à-dire à l’échelle très humaine avec les défauts et les limites qui s’y rapportent. Il est à la recherche de la « compréhension ». Il a accepté les multiples paradoxes du genre humain.
Il sait qu’il doit être un modèle, malgré tout son niveau de conscience est perturbant pour les non-initiés qui le côtoient.
Le « Shihan » est quelqu’un qui enseigne avec une certaine influence idéologique. La maîtrise est orientée vers la domination de soi et la finesse technique.
Ceinture rouge et blanche.

7ème Dan (Shichidan 七 段) «Hanshi» Maître qualifié
Il a beaucoup de recule sur la vie et beaucoup d’expérience. Il sait prendre de la distance et connaît le détachement. Il a un haut niveau de conscience sur sa situation et sur ce qui l’entoure ; ce qui peut le rendre parfois un peu perplexe.
Le niveau de maîtrise a été expérimenté et assimilé. Il a un sens de la perception très développé ; qu’on pourrait appeler sensibilité.
Ceinture rouge et blanche

8ème Dan (Hachidan 八段)
Il personnifie l’école ou le style qu’il représente.
Il ne pratique plus la discipline, il est, la discipline.
Il est le garant de la tradition et du respect des règles dans son école.
Sa vision des évènements est parfois trop claire et trop sobre pour être comprise.
Ceinture rouge.
